Sous la direction de Cédric Andrieux, le Ballet de l’Opéra de Lyon, précurseur en la matière, poursuit son exploration des écritures chorégraphiques contemporaines les plus audacieuses et exigeantes. Désireux de faire dialoguer les répertoires, tout en s’autorisant à devenir un laboratoire pour des formes expérimentales et novatrices, il est la maison des grands artistes d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Attachée à son territoire, mais rayonnant aussi en France et à l’international, au cours de multiples tournées et de représentations dans des salles partenaires, la compagnie transmet avec passion l’histoire de la danse, et contribue à l’écrire, en résonance permanente avec les questionnements de notre époque. La dynamique audacieuse observée ces dernières saisons s’est poursuivie tout au long de la saison 2024-2025 : Envols a réuni des chefs-d’œuvre du répertoire, Bella figura de Jiří Kylián, Set and reset / Reset de Trisha Brown, et Period Piece de Jan Martens. Nature studies, à la Maison de la danse, a fait dialoguer de façon inédite Beach Birds de Merce Cunningham et Mycelium de Christos Papadopoulos. Le Ballet a ensuite célébré l’entrée au répertoire de Last Work de Ohad Naharin, œuvre majeure de cette figure emblématique de la danse contemporaine. La soirée À l’infini a clôturé la saison autour de Noé Soulier, Nacera Belaza et Lucinda Childs. Pour la saison 2025-2026, le Ballet de l’Opéra de Lyon continue son travail sur des œuvres iconiques du répertoire et renouvelle ses invitations aux artistes les plus novateurs de la danse contemporaine. Ainsi, le programme Nuits transfigurées, dans le cadre de la Biennale de la danse, ouvre la saison en réunissant Anne Teresa De Keersmaeker, Mercedes Dassy et Katerina Andreou. Toujours en collaboration avec la Biennale de la danse, l’Opéra invite ensuite François Chaignaud et Nina Laisné, autour de leur œuvre commune Último helecho. Au cours de la saison, on retrouvera le Ballet dans la tonitruante Canine jaunâtre 3 de Marlène Monteiro Freitas, puis dans la soirée Avant la tempête, réunissant des œuvres phares de William Forsythe, David Dawson (pour la première fois à Lyon) et Lucinda Childs. La saison se terminera par une entrée au répertoire d’une des artistes les plus importantes de sa génération, Sharon Eyal, dans une institution partenaire, le Théâtre Théo Argence de Saint-Priest.