Danser, comme si c’était la dernière fois. Si Last Work n’est pas l’œuvre finale d’Ohad Naharin, son titre peut s’entendre comme une promesse d’intensité. Engagement physique et détermination politique, langage corporel viscéral et message éloquent : cette pièce du chorégraphe célébré partout dans le monde a tout d’un manifeste.
Last Work entre aujourd’hui au répertoire parce que cette pièce pousse à son paroxysme l’esprit Naharin, tout en occupant une place à part dans l’œuvre de ce chorégraphe qui a durablement bouleversé le champ de la danse. Dans cette création, on retrouve la signature unique de celui que l’on surnomme Mr Gaga, du nom du vocabulaire corporel si singulier dont il est l’inventeur. Ce langage qui puise dans les états affectifs des danseurs et danseuses pour déployer des mouvements viscéraux tout en ondulations. Une puissance des images. Des thématiques obsédantes : l’omniprésence des conflits, la place de l’individu dans le groupe, la puissance de la fête. Plus crépusculaire et onirique que d’autres pièces, Last Work sait faire place à la personnalité des interprètes. Elle offre ainsi un rôle à la mesure de la virtuosité des artistes du Ballet de l’Opéra de Lyon.
Création en 2015 par la Batsheva Dance Company
Production originale de la Batsheva Dance Company en coproduction avec Montpellier Danse et Hellerau European Center for the Arts, Dresde.
Avec le soutien du Batsheva New Works Fund et de la Dalia and Eli Hurvitz Foundation
Entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Lyon
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