Un pacha baratineur, un écrivain sans inspiration, un barbon gobemouche : voici les protagonistes du Turc en Italie. Fiorilla, lassée de son mari pantouflard – « il n’y a pas plus grande folie que d’aimer un seul objet » –, est prête à tout pour concrétiser cette maxime, déclenchant une farandole irrésistible de quiproquos et de rendez-vous où toutes et tous finissent par perdre la tête. Pour cet opéra bouffe survolté, composé après L’Italienne à Alger et avant Le Barbier de Séville, Rossini se déchaîne dans des ensembles où la verve rivalise avec l’expressif. Après Barbe-Bleue la saison dernière, qui mieux que Laurent Pelly, expert de l’art du rire et des comédies au vitriol, pour mettre en scène, dans des décors inspirés du roman-photo, une distribution internationale de haute volée, réunissant la soprano Sara Blanch, la basse Adrian Sâmpetrean et les barytons Florian Sempey et Renato Girolami.
Langue
En italien surtitré en français
Opéra bouffe en 2 actes
Livret de Felice Romani
Création à Milan en 1814
Nouvelle production
Coproduction Opéra de Lyon, Teatro Real de Madrid, Nouveau Théâtre national de Tokyo