« J’ai entendu le dernier oratorio de Mendelssohn. C’est magnifiquement grand et d’une somptuosité harmonique indescriptible » écrit Berlioz, qui avait la dent dure et le jugement au vitriol.
Mendelssohn compose Elias en 1846, dix ans après l’immense succès de son premier oratorio Paulus.
Il imagine alors Elias en : « vrai prophète, comme il nous en faudrait un de nos jours, puissant, fervent mais aussi volontiers coléreux et ombrageux, opposé au ramassis de courtisans et de canailles et à presque tout le reste, et cependant soutenu par les ailes des anges ».
Paulus et Elias se font écho. Avec le peuple éternel, ici incarné par le chœur et l’orchestre.
Elias est sans doute l’opéra que Mendelssohn n’a jamais composé, il en a, en tout cas, la puissance théâtrale. Calixto Bieito l’a mis en scène au Theater an der Wien, il est présenté pour la première fois en France sous cette forme inédite, avec la direction musicale de Constantin Trinks.
Langue
En allemand surtitré en français
Livret du compositeur
Paroles de l’Ancien Testament, réunies et adaptées par Julius Schubring
Création à Birmingham en 1846
Production du Theater an der Wien