La soprano Giulia Scopelliti commence ses études de chant en 2014 à l’Université de musique et des arts du spectacle de Mannheim. En 2016, elle est boursière de l’association Richard Wagner de Mannheim et reçoit une bourse du Rotary Club Ludwigshafen am Rhein. À partir de 2019, elle poursuit un master en performance vocale et obtient son diplôme en 2022. En 2021, elle remporte le 17e concours Paula Salomon-Lindberg à l’Université des arts de Berlin.
À Mannheim, elle s’est produite dans La Voix humaine de Poulenc, dans Le viol de Lucrèce de Britten et dans Didon et Énée de Purcell. Dans le cadre de l’Académie du Théâtre Carlo Felice, dirigée par Francesco Meli, elle fait ses débuts internationaux en 2022 à Gênes dans le rôle de Fiorilla (Le Turc en Italie, Rossini). En concert, elle chante l’Oratorio de Noël de Bach à Rome, ainsi qu’Un requiem allemand de Brahms et l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns.
Giulia Scopelliti a travaillé avec des metteurs en scène du monde entier tels que Damiano Michieletto, Calixto Bieito, Mariusz Treliński, David Hermann, et des chefs d’orchestre tels que Daniele Rustioni, Wayne Marshall, Constantin Trinks, Johannes Debus et Sesto Quatrini.
Durant les saisons 2022-2023 et 2023-2024, elle a fait partie du Lyon Opéra Studio de l’Opéra de Lyon. Elle y fait ses débuts dans les rôles du Jeune berger (Tannhäuser, Wagner), d’Une jeune babylonienne (Hérodiade, Massenet), de Mademoiselle Jouvenot (Adriana Lecouvreur, Cilea), de Barbarine (Les Noces de Figaro, Mozart), de Fekloucha (Katia Kabanová, Janáček), du Faucon et du Gardien du seuil du temple (La Femme sans ombre, R. Strauss), de l’Ange séraphique (Elias), de Masha/Priliepa (Dame de Pique), et d’Héro (Béatrice et Bénédict, Berlioz). Elle s’est également produite avec l’Opéra de Lyon au Théâtre des Champs-Élysées à Paris. Cette saison à Lyon, après 7 minutes, elle reviendra pour Peter Grimes.
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