Daniele Rustioni, Directeur musical de l’Opéra de Lyon, achève par son œuvre la plus flamboyante le cycle qu’il consacre à Massenet depuis deux saisons. Il est entouré pour cette occasion par des chanteurs d’exception, de l’orchestre et des chœurs de l’Opéra.
En 1885, la création lyonnaise d’Hérodiade fait scandale : « donnée impie du sujet », « falsification », « blasphème historique », « étalage de vices », « profanation » etc.
Il est vrai que Jules Massenet n’y va pas de main morte, s’inspirant de la version iconoclaste que donne Gustave Flaubert de la légende biblique dans son Hérodias, l’un des « Trois contes ».
Le quatuor de désir et de sang formé par Jean-Baptiste, Hérode, Hérodiade et Salomé inspire tout le XIXe siècle : de Mallarmé à Gustave Moreau, d’Oscar Wilde jusqu’à Richard Strauss en 1904. Entouré de chanteurs d’exception (Nicole Car, Ekaterina Semenchuk, Étienne Dupuis, Jean-François Borras), de l’Orchestre et des Choeurs de l’Opéra de Lyon, Daniele Rustioni, après Werther et Manon, achève par son oeuvre la plus flamboyante le cycle qu’il consacre à Massenet depuis deux saisons.
Opéra en 4 actes et 7 tableaux
Livret de Paul Milliet et Henri Grémont
Création à Bruxelles, 1881
Nouvelle production
Coproduction Opéra de Lyon, Théâtre des Champs-Elysées et Palazzetto Bru Zane
Coréalisation Auditorium-Orchestre national de Lyon
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