L'Histoire
Minuit à Buenos Aires, El Duende, personnage fantastique, convoque l'esprit de María, chanteuse « née un jour où Dieu était saoul et de mauvais poil ». Devenue ombre, María est condamnée à errer dans la nuit de Buenos Aires avant de réapparaître à l'aube, donnant naissance à une nouvelle María.
Allégorie du tango
Unique opéra du maître incontesté du tango et du bandonéon, Astor Piazzolla, María de Buenos Aires marque le début d'une longue collaboration avec le poète Horacio Ferrer. Ce manifeste du Nuevo Tango, achevé en 1967, est une œuvre hybride qui mêle écriture savante et mélodies populaires ; jazz, tango et classique ; mais aussi trivial et sacré à travers la figure mariale de... María, ouvrière des faubourgs devenue chanteuse de cabaret. Entre réalisme magique et symbolisme, la jeune femme incarne une allégorie du tango et de sa capacité à se réinventer – ce « bonheur du courage » dont parlait Borges : « apprendre à mourir et s'occuper à renaître ». Pour cette collaboration entre les Nuits de Fourvière – qui le proposera à son programme – et l'Opéra de Lyon, Yaron Lifschitz adapte l'opéra pour dix acrobates, deux danseurs, deux solistes (au lieu des trois habituels), des musiciens de tango et un orchestre à cordes pour créer un borgesien « rêve de tango et le tango d'un rêve. »
Opéra-tango
Livret d’Horacio Ferrer
María de Buenos Aires
Music by Astor Piazzolla
Text & libretto by Horacio Ferrer
By arrangement with Warner/Chappell Music Ltd
Administered by Faber Music, London
Nouvelle production
Coproduction les Nuits de Fourvière
En partenariat avec la Compagnie Circa (Australie)
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Langue
En espagnol sous-titré