Les Filles viennent d’Illighadad, un village reculé du Niger situé entre la brousse et le désert. Trois femmes qui ont non seulement défié les normes masculines, mais qui en quelques années ont aussi renouvelé la musique touareg. Depuis l’introduction de la guitare électrique, apportée de Libye et d’Algérie dans les années 70, la musique touareg s’est éloignée de ses origines pastorales - le tendé - pour imposer un son urbain où la guitare électrique prend souvent la place des voix.
Fatou Seidi Ghali, qui a appris la guitare seule, en empruntant l’instrument à son frère, a clairement écouté ces guitaristes - de Tinariwen à Bombino et Mdou Moctar - mais Les Filles puisent également dans le tendé et sa tradition de chant féminin. Elles ont remplacé la batterie par les percussions traditionnelles et utilisent les riches harmonies vocales de leurs grand-mères tout en conservant le sens de l’expérimentation et le goût électrique des nouveaux groupes touaregs.
Fatou Seidi Gali : guitare, voix lead
Alamnou Akirwini : voix, percussions
Fitimata Ahmadelher : voix, percussions
Abdoulaye Madassane : guitare
Engagez-vous et contribuez à la concrétisation de ses missions et de ses projets