Si Antonio Zambujo est reconnu au Portugal comme la nouvelle grande voix du fado, il s’est d’abord initié au cante alentejano de sa région natale, et c’est par ses reprises de Chico Buarque, ami et mentor, qu’il s’est fait connaître du grand public brésilien. Caetano Veloso prétend qu’en écoutant sa voix « on ne peut pas s’empêcher de frémir et de pleurer ». Parce que, au-delà des écoles et des styles, Zambujo est avant tout une grande voix. Ses concerts solos sont des messes intimistes qui tendent bien sûr au fado, mais il se permet aussi des incursions dans le répertoire brésilien qu’il affectionne tant. Il s’accorde même la reprise occasionnelle d’un morceau de Serge Gainsbourg. N°1 des ventes de disques au Portugal, Zambujo a été nominé au Latin Grammy et a reçu le Golden Globe du meilleur artiste.