Avec un quintette inédit, Vincent Courtois signe la bande-son idéale d’un somptueux poème cinématographique de Jean Epstein.
Depuis sa première expérience de ciné-concert en 2002 (c’était sur le film Dans la nuit de Charles Vanel, avec Louis Sclavis), Vincent Courtois caressait l’envie d’écrire une bande-son originale pour un orchestre inédit. “C’est dans le cinéma de Jean Epstein, et plus particulièrement la période bretonne du cinéaste, que j’ai finalement trouvé la force de l’image propice à déclencher la composition”, précise-t-il. Avec Finis Terrae (1929, 80 min), merveille de fiction postée aux frontières du documentaire, Jean Epstein, l’un des plus grands stylistes du cinéma de l’entre-deux-guerres, signe en effet un somptueux poème breton. Quittant le confort des studios pour l’îlot de Bannec, au large d’Ouessant, il se confronte à l’imprévu et au vivant, faisant surgir de son film une dimension poétique et fantastique décapée de tout pittoresque. Une matière en or qui ne pouvait qu’exalter l’inspiration de Vincent Courtois, réunissant pour l’occasion un quintette et une alliance de timbres inédits.
Vincent Courtois – violoncelle, Robin Fincker – clarinette et saxophone, Sophie Bernado – basson, Janick Martin – accordéon, François Merville – batterie.
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