ORBIT comme “Oliva Boisseau Rainey International Trio”… Derrière cet acronyme malicieux se dessine la géométrie sensible d’un triangle amoureux de l’écoute mutuelle, de l’audace mise en partage et des transmissions de pensées. Une de ces créatures à trois têtes, âmes et pôles magnétiques dont le jazz invente toujours de nouvelles figures. Puisant dans leurs répertoires respectifs, le pianiste Stéphan Oliva et le contrebassiste Sébastien Boisseau remettent leurs acquis en jeu au contact du feu roulant du batteur américain Tom Rainey. Traversé par l’amour qu’Oliva porte pour le cinéma, tirant de vives diagonales vers Lennie Tristano, Ornette Coleman ou Paul Motian, ce programme commun façonne une matière en mouvement aussi impressionniste que nerveuse, sobrement lyrique que subtilement fractale, qui continue d’imprégner les consciences bien longtemps après le générique de fin.

“Orbit renoue avec un jazz élégant et nocturne qui privilégie un lyrisme d’une grande puissance”
(Citizen Jazz)

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