Depuis trente ans, Kamel El Harrachi, par son chant, son jeu de mandole et ses orchestrations ciselés, transmet l’inépuisable parole du chaâbi.
… Kamel El Harrachi, fils de Dahmane, dont la voix, le jeu de mandole et la présence scénique en font d’ores et déjà un nouveau maître. Il a une pêche incroyable, il est absolument époustouflant.
Le chaâbi (“populaire” en arabe), c’est cette musique née au milieu du XXe siècle dans le creuset de la casbah d’Alger. Une sublime “fille des rues”, docks, cafés et fumeries, devenue la fierté du peuple et de la diaspora d’Algérie en portant dans son sang les beautés de la culture savante arabo-andalouse. La condition d’héritier, Kamel la connaît bien. Il a débuté sous la tutelle nourricière de son père Dahmane, disparu en 1980, auteur d’un répertoire de légende – on lui doit le classique Ya Rayah, remis au goût du jour par Rachid Taha. Patiemment, Kamel a tracé son chemin. Après Ghana Fenou, révérence à son père autant que déclaration d’indépendance, il signe un nouvel album, Nouara, qui l’impose en créateur émancipé. L’un de ceux auxquels il n’est pas usurpé d’accoler le titre de “maître”.
Avec : Kamel El Harrachi – chant, mandole, Nasser Oudane – derbouka, Reda Bouriah – piano, Farhat Bouallagui – violon, Djamel Bouzerar– tar, Sidali Oudane – banjo, Philippe Soriano – contrebasse
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