Après une année 2020 pour le moins… imprévisible et délicate, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon célèbre le Nouvel An sous le signe de la voix et de ses infinies possibilités. Révélée en 2018 pour son incandescente prestation dans Don Carlos de Verdi et présente à Lyon cette fin d’année dans Béatrice et Bénédict de Berlioz puis en 2021 pour le festival d’opéras, Eve-Maud Hubeaux incarne les plus belles pages du bel canto italien : de Rossini à Donizetti, la jeune mezzo-soprano s’empare de pages aussi virtuoses que splendides.

À l’orée des années 1830, le chant italien brille de tous ses feux en Europe. En 1813, Rossini a créé à Venise L’Italienne à Alger, un « drame joyeux » où les cœurs et les couples valsent à un rythme échevelé dans une Algérie de pacotille. Moins de trente ans plus tard, Donizetti transporte le public parisien en Espagne pour sa Favorite (1840) - où il réunit en un nouveau chassé-croisé sentimental rois, soupirants et favorites.

On sait l’amour que Daniele Rustioni éprouve pour la musique de l’Italie, son pays d’origine, et combien il l’a transmis à l’Orchestre de l’Opéra. Ce Nouvel An est l’occasion d’entendre des pages fameuses, à l’instar de La Somnambule (1831) de Donizetti qu’incarnera la clarinette de Jean-Michel Bertelli, où de redécouvrir l’un des drames les plus méconnus de Verdi : Jérusalem (1847). De Toulouse à la Ville sainte, les aventures d’un Gaston de Béarn de fiction et de Hélène, son amante, adoptent un rythme trépidant... et finiront dans la joie ! »

Gaetano Donizetti
Roberto Devereux
Ouverture

La Favorite
Air de Leonora : « Fia dunque vero… O mio Fernando... »

L’Elixir d’amour
Récitatif et duo Adina/Nemorino : « Chi è quel matto?... Esulti pur la barbara... »

Otto Nicolaï
Variations concertantes sur des motifs de la Somnambule pour soprano, clarinette et orchestre, op. 26

Gioachino Rossini
L’Italienne à Alger
Air d’Isabella : « Cruda sorte »

Giuseppe Verdi
Jérusalem
- Pas de deux (extrait de la musique de ballet)
- Air de Gaston : « Je veux encore entendre ta voix »

Johann Strauss fils
Roses du Sud, valse, op. 388

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