L'histoire
Mefistofele parie avec Dieu qu’il parviendra à corrompre le vieux savant Faust, modèle de vertu. Faust accepte le pacte : son âme contre l'instant de bonheur qui lui fera dire « Arrête-toi, tu es si beau ! ». Mefistofele l'entraîne alors dans un voyage de tentations à la rencontre de la belle Marguerite et d'Hélène de Troie en passant par le sabbat des sorcières. Mais au lieu de succomber au désir d'éternité, Faust est finalement frappé d'une révélation divine qui signe la défaite du diable.
Une vision anticonformiste
Compositeur, poète, librettiste et intellectuel italien du XIXe siècle, amoureux de Baudelaire et de Wagner, Arrigo Boito n'a que 26 ans lorsqu'il adapte en 1868 le mythe de Faust dans une version intégrale de l'œuvre de Goethe. Une œuvre à l'époque déroutante et terriblement ambitieuse qui marque également le désir de son auteur de rompre avec le romantisme mais aussi avec l'opéra classique italien.
Sans doute l'iconoclaste Boito n'aurait-il pas renié la vision spectaculaire que proposera le metteur en scène Alex Ollé d'une œuvre qui donne aussi la part belle à une vraie tradition vocale. Définis par les airs chantés, les rôles y sont en effet très forts et caractéristiques : si Mefistofele requiert une puissance rare et une grande amplitude vocale, il est d'usage que les personnages de Marguerite et Hélène soient incarnés par la même chanteuse. Quant au rôle de Faust, il est un passage obligé, ou presque, pour tout grand ténor lyrique.
À partir du 2 octobre écoutez en direct et en replay les conférences autour du spectacle
Opéra en un prologue, quatre actes et un épilogue, 1868
Livret du compositeur
Nouvelle production
En coproduction avec l’Opéra de Stuttgart
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