BKO, c’est le code de l’aéroport de Bamako. Symbole de modernité s’il en est. Le groupe BKO, débute dans la capitale malienne en 2012, le jour même où le Mali proclamait l’état d’urgence – une urgence toujours sous-jacente dans leur musique. Le groupe a choisi une instrumentation hybride, peu commune chez les groupes maliens mêlant ainsi les traditions des griots mandingues – jelis – et celle des chasseurs bambara – donso. Ils jouent une musique moderne faite d’instruments et de musiques traditionnelles. Leur dernier album, sorti sur Buda Musique, explore tout aussi bien le rock et la musique de transe que les racines maliennes. Le jeu de djeliNgoni de Mamoutou Diabate a un aspect résolument psychédélique qui contribue à cette magnifique fusion urbaine et rurale.