Terry Riley est probablement le plus lyrique des minimalistes américains avec un répertoire qui va de l’expérimentation électronique des années 60 aux influences indiennes, compositions pour quatuors à cordes, musiques modales et bien plus encore. Au cours des années, son oeuvre la plus emblématique – In C – a été interprétée par un nombre impressionnant de musiciens et ce dans les contextes les plus inattendus – bourrées auvergnates, musiciens maliens, ensemble chinois, orchestres symphoniques. L’influence de Terry Riley se fait sentir un peu partout – du Velvet Underground, aux Who, qui lui dédient leur Baba O’Riley, à Soft Machine, Brian Eno ou Kraftwerk. Ces deux dernières années, Terry a beaucoup joué avec son fils Gyan – un guitariste virtuose et compositeur. Comme son père, Gyan ne se confine pas dans un genre – il a collaboré avec Zakir Hussain, John Zorn et le Falla Guitar Trio, il puise son inspiration aussi bien dans le flamenco, la musique indienne, le baroque ou les musiques expérimentales. À propos de leur collaboration, Terry Riley affirme que « Rien, dans cette existence, ne m’a donné plus de satisfactions que d’improviser sur ces morceaux avec Gyan. Rien n’égale la synchronicité intuitive que nous avons si souvent partagé sur scène. »