Composée entre 1811 et 1812 à l’issue d’un séjour en Bohême, la Symphonie n° 7 en la majeur opus 92 de Beethoven est imaginée alors que le feu des armées de Napoléon se faisait toujours plus proche de Vienne. Dès la création de l’œuvre, le deuxième mouvement « Allegretto » est plébiscité par le public et demeure, aujourd’hui encore, l’une des pages les plus populaires du compositeur. Daniele Rustioni choisi aujourd’hui de la mettre en regard avec Ma mère l’Oye, merveilleuse transcription pour orchestre d’une suite de pièces enfantines pour piano à quatre mains de Ravel. Demeurant dans cet univers féerique, le concert s’achève avec l’Histoire de Babar, pièce composée par Poulenc pour la fille de ses cousins, fillette de quatre ans qui lui demanda, un jour de 1940, de jouer la musique de l’album qu’elle plaça devant lui sur le piano…

Maurice Ravel (1875-1937)
Ma Mère l’Oye, cinq pièces enfantines
I. Pavane de la Belle au bois dormant : Lent
II. Petit Poucet : Très modéré
III. Laideronnette, impératrice des pagodes : Mouvement de marche
IV. Les Entretiens de la Belle et de la Bête : Mouvement de valse modéré
V. Le Jardin féerique : Lent et grave

Francis Poulenc (1899-1963)
Histoire de Babar, le petit éléphant
(Orchestration de Jean Françaix)

Entracte

Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Symphonie n° 7, en la majeur, op. 92
I. Poco sostenuto – Vivace
II. Allegretto
III. Presto
IV. Allegro con brio