Vyara Stefanova s’est formée au travail des lumières à l’Académie nationale NATFIZ de Sofia (Bulgarie) puis s’est installée à Paris. D’abord assistante du directeur photo et concepteur lu-mières Roberto Venturi pour divers spectacles et tournages cinématographiques, elle devient ensuite conceptrice lumière et cheffe opérateur pour des projets de cinéma et théâtre, des clips vidéos ou des expositions. Elle travaille pour de nombreux projets muséographiques, se spécia-lise en conception lumière et cofonde le studio Aura avec Julia Kravtsova Levée.
Elle crée les lumières de plusieurs spectacles de Julie Deliquet – Welfare (d’après Frederick Wi-seman, 2023) au Festival d’Avignon, Jean-Baptiste, Madeleine, Armande et les autres… (d’après Molière, 2022) et Fanny et Alexandre (Bergman, 2018) à la Comédie-Française, Un conte de Noël (Arnaud Desplechin, 2019) à l’Odéon – Théâtre de l’Europe et Huit heures ne font pas un jour (Fassbinder, 2021) au Théâtre Gérard-Philippe. Pour Sylvain Creuzevault, elle met en lumière Edelweiss (France fascisme) (création collective, 2023) et Les Frères Karamazov (d’après Dos-toïevski, 2021) à l’Odéon – Théâtre de l’Europe et Le Capital et son singe (d’après Marx, 2014), Notre Terreur (collectif D’Ores et déjà, 2009) et Le Père tralalère (collectif D’Ores et déjà, 2007) au Théâtre de La Colline.
Pour Jeanne Candel et Samuel Achache, elle imagine les lumières de différents spectacles : Le Crocodile trompeur (d’après Didon et Énée de Purcell) à la Comédie de Valence (2013), Le Goût du faux et autres chansons (travail collectif) au Festival d’Automne à Paris (2014) et Fugue (tra-vail collectif) au Festival d’Avignon (2015). Pour le jeune public, elle met en lumière L’Ombre de Tom (Bénédicte Guichardon) en 2017.
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