Membre de la troupe de l’Opéra de Francfort, Gordon Bintner s’y est construit un large répertoire : le Comte et Figaro (Les Noces de Figaro), Papageno (La Flûte enchantée), Argante (Rinaldo, Haendel), Goriantchikov (De la maison des morts, Janacek), Chorèbe (Les Troyens, Berlioz), le Comte (Capriccio) et Harlekin (Ariane à Naxos) de Richard Strauss, le Comte (Le Son lointain, Schreker), Plumkett (Martha, Flotow), Vladislav (Dalibor, Smetana), Escamillo (Carmen) et Don Polidoro (L'Italienne à Londres, Cimarosa).
Ayant été membre du Studio de l’Opéra de Toronto, il y chante encore régulièrement : rôle-titre d’Eugène Onéguine (Tchaïkovski), Belcore (L’Elixir d’amour, Donizetti), Papageno. Lauréat du Young Singers Project du festival de Salzbourg, il s’y est produit dans Astolfo (Lucrezia Borgia, Donizetti), Phorbas (Œdipe, Enesco) sous la direction d’Ingo Metzmacher, le Héraut (Otello, Verdi, sous la direction de Christian Thielemann.
La saison dernière, il a fait ses débuts à l'Opéra de Paris dans Junior (A Quiet Place, Bernstein) dirigé par Kent Nagano, et au Covent Garden de Londres dans Guglielmo (Cosi fan tutte) sous la direction de Julia Jones. Cette saison, il incarne Eugène Onéguine à l’Opéra de San Francisco, dans la mise en scène de Robert Carsen, Albert (Werther, Massenet) à Covent Garden, sous la direction d’Antonio Pappano, et le Comte (Les Noces de Figaro) à Toronto, dirigé par Harry Bicket.
Parmi ses autres prestations : Lescaut (Manon, Massenet) à l’Opéra de Montréal, Don Giovanni au festival de Beaune, Guglielmo et Figaro à Milwaukee, sous la direction d’Edo de Waart…
En concert, il chante le Christ (Passion selon saint Mathieu) et l’Oratorio de Noël de Bach, Neuvième Symphonie de Beethoven, Un requiem allemand (Brahms), Huitième Symphonie de Mahler, Le Messie de Haendel. Dans sa discographie : A Quiet Place sous la direction de Kent Nagano avec l’Orchestre symphonique de Montréal (Decca), le Comte (Le Son lointain) chez Oehms Classics.