La mezzo-soprano française Fiona McGown commence le chant à l’âge de 12 ans au sein du Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris. Elle suit une formation à la Maîtrise de Radio France et obtient une licence de Lettres et arts à Paris VII.
Elle est diplômée de l’École de musique de Leipzig et du Conservatoire national supérieur de musique et danse de Paris.
À l’opéra, elle interprète les rôles de Thétis et la Victoire dans La Folle supposée (Sacrati), Flerida dans Erismena (Cavalli), Cybèle dans Atys (Lully) et Orphée dans Orphée et Eurydice (Gluck). On peut l’entendre aussi dans Le Nain (Zemlinsky), Pierrot lunaire (Schoenberg), Pulcinella (Stravinski) ou lors d’un concert en hommage à Leonard Bernstein avec l’Orchestre de Paris.
Elle se produit sur de nombreuses scènes lyriques en France – Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Théâtre de l’Athénée, Auditorium du Musée du Louvre, Opéra-Comique, Opéra Royal de Versailles, Opéras de Dijon, Lille, Rouen et Rennes – et à l’étranger – Victoria Hall de Genève, Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Palazzetto Bru Zane de Venise, en Inde, en République tchèque, etc.
Elle chante sous la direction de Leonardo García Alarcón et collabore avec les metteurs en scène Jean-Yves Ruf, Jean Bellorini et Romeo Castellucci (Requiem de Mozart au Festival d’Aix-en-Provence, 2019). Elle participe également à la création d’Innocence (Saariaho) et de L’Apocalypse Arabe (OdehTamimi, mise en scène de Pierre Audi) au Festival d’Aix-en-Provence 2021.
Elle se produit régulièrement en duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid (Grand Prix du xe Concours international de mélodie et lied de Gordes).
Dédicataire et créatrice de plusieurs pièces de la compositrice Camille Pépin, elle chante Chamber Music dans son premier disque salué par la critique (quatre f Télérama, Choc de l’année du magazine Classica, Choix de France Musique).