Sept ans après la disparition du griot malien Moriba Koïta, le Quatuor Béla réactive avec son fils un programme en forme d’exercice d’admiration pour les richesses musicales du continent africain.
Impressions d’Afrique, c’est d’abord un roman de 1910 signé Raymond Roussel, faux récit de voyage et vrai chef-d’œuvre préfigurant le surréalisme ou l’Oulipo. C’est aussi un programme du Quatuor Béla, créé après une rencontre avec le griot malien Moriba Koïta : une manière de passer à travers le prisme de l’imagination la relation d’admiration qui l’unit aux richesses musicales du continent africain. Sept ans après le décès de Moriba, le Quatuor réactive ces Impressions en compagnie de son fils, Cheick Oumar Koïta, lui aussi virtuose du djeli n’goni, le luth des griots. Compositions (de Frédéric Aurier, du Congolais Roslan Ibara et du Sud-Africain Kevin Volans) et transcriptions de musiques peules, bambara ou pygmées célèbrent la force d’invention commune des langages savants européens et africains, lorsqu’ils remportent le pari d’accorder leurs ressources comme leurs différences.
Frédéric Aurier – Akoné
Roslan Ibara – Pièce pour quatuor à cordes
Kevin Volans – White Man Sleeps – 1ère danse
Frédéric Aurier – Impressions d’Afrique
Kevin Volans – Hunting : Gathering – 2eme mouvement du Quatuor n°2
Moriba Koïta – Solo et pièces franco-mandingues (extraits)
Frédéric Aurier, Julien Dieudegard – violons, Julian Boutin – alto, Luc Dedreuil – violoncelle.
Cheick Oumar Koïta – djeli n’goni.
Engagez-vous et contribuez à la concrétisation de ses missions et de ses projets