“Des traditionnelles ravivées” : ainsi Myriam Gendron désigne-t-elle les folksongs que, dans son album Ma Délire – Songs of Love, Lost & Found, elle reprend et éclaire à la flamme du présent. Libraire de métier, la chanteuse et guitariste québécoise sait la force d’inscription des mots dans la mémoire collective ; elle sait aussi la magie du chant, qui les aide à traverser le temps. Une sorcellerie secrète anime son art, modeste dans sa mise mais ample dans ses gestes et regards. Francophone ou anglophone, acoustique ou électrique, amoureuse ou désespérée, chaque chanson trouve ici son idéal de justesse. Leonard Cohen disait que la vocation des artistes était “d’ouvrir les cœurs”. Myriam Gendron est une grande artiste : elle ouvre autant le cœur de ses auditeurs que celui de ses chansons.
Bess of Bedlam est le projet de Fanny L’Héritier, accompagnée de Guillaume Médioni, son partenaire dans le vaisseau pop Odessey & Oracle. Dans le sillage de son album Dance Until the Crime Ends, la Lyonnaise distille aussi une forme de magie : celle d’une écriture riche en tours et détours harmoniques, mélodiques, poétiques et politiques.