L’artiste italienne protéiforme Silvia Costa a souhaité faire de L’Arche de Noé un symbole d’espoir porté par la Maîtrise de l’Opéra de Lyon. Entre rêve et enchantement, une véritable petite société animée s’organise sur scène par le jeu et le goût de la réinvention.
Puisant sa source auprès de trois légendes bibliques, L’Arche de Noé réinvente les formes héritées d’un patrimoine collectif séculaire où Noé reçoit pour mission d’assurer la survie des vivants. Aujourd’hui en proie au réchauffement climatique, notre monde trouve dans ce mythe du déluge un véritable écho. L’enfance figure parmi les thèmes centraux du travail de Benjamin Britten, comme en témoigne le célèbre A Ceremony of Carols. C’est dans la lignée de cet esprit capable de savantes audaces musicales que l’artiste italienne protéiforme Silvia Costa a souhaité faire de cette oeuvre un symbole d’espoir porté par les voix des enfants de la Maîtrise de l’Opéra de Lyon. Entre rêve et enchantement, s’organise sur scène une véritable petite société, un théâtre éphémère animé par l’énergie du jeu comme source de salut possible et de réinvention.
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