BEASTS POEM, nécessité fait danse
« Les frottements entre les mots et la danse », voilà ce qui intéresse Pierre Pontvianne qui poursuit ici ses recherches sur les relations entre danse et texte. Le chorégraphe stéphanois développe ainsi un langage, une vision singulière du mouvement, fait de collisions et de bascules dont les manifestations poétiques virtuoses traduisent une authentique dimension politique qui pourrait tenir en une question : « à quelle nécessité répond la danse ? ».

Two Times Seven, abstractions des interactions
Pièce créée pour sept danseurs dans laquelle Russell Maliphant poursuit son travail de questionnement des interactions et de l'équilibre entre les corps. Sous les halos géométriques proposés par le designer lumière Michael Hulls, les bras, les pieds et l’ovale du visage des danseurs prennent vie, quand le reste du corps demeure dans la pénombre. S'ensuit une chaîne prolongée de déploiements et d'extensions, simultanés ou non, offrant une composition abstraite de mouvements caractéristiques de l'esthétique du chorégraphe anglais.

There's a blue bird in my heart, la poésie entre les corps
De retour sur les lieux mêmes où il fut danseur, Yuval Pick, aujourd'hui directeur du CCN de Rillieux continue de développer un langage singulièrement, en s'appuyant sur un poème de Charles Bukowski, Blue Bird, dit par la voix de Tom O'Bedlam. Pris dans une trame sonore électronique, le poème commande les corps des huit danseurs et leur manière d'être ensemble. Manière pour le chorégraphe d'explorer une question qui lui est chère celle de l'« espace entre », de l'entre-deux.

BEASTS POEM et There’s a blue bird in my heart
Créations

Two Times Seven
Re-création

Coréalisation Toboggan – Décines

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