En écho à l’opéra-tango María de Buenos Aires présenté dans la grande salle, un ensemble de musiciens de l’Orchestre de l’Opéra propose un programme autour du génie fiévreux d’Astor Piazzolla.
L’œuvre d’Astor Piazzolla se parcourt comme une histoire d’amour haletante et mouvementée avec le tango : un langage et une forme qui auront été les jouets de tous ses fantasmes musicaux et qu’il aura défiés jusqu’au bout. “Je ne peux pas concevoir de tango dans des tons pastels”, aimait-il à dire. Enrichi par deux pièces d’Alberto Ginastera, qui l’initia aux arcanes de l’orchestration, et de Carlos Guastavino, autre grande figure ayant sublimé les musiques populaires argentines, ce programme puise principalement dans la production tardive du compositeur, alors à l’apogée de ses capacités expressives. Du toujours bouleversant Oblivion à la nostalgie virevoltante de son Histoire du Tango, des diaprures harmoniques de l’Hommage à Liège aux beautés tourmentées des Tango Sensations, “adieu musical à la vie” composé pour le Kronos Quartet, voici la preuve qu’avec Piazzolla, le tango est plus encore qu’un “sentiment triste qui se danse” : un art exauçant le rêve de Pessoa de “tout sentir de toutes les manières, tout vivre de toutes parts.”
Las presencias numéro 6 Jeromita Linares pour quatuor à cordes et guitare.
Impresiones de la puna pour flûte et quatuor à cordes.
La Partida, arrangement d’Emmanuel Petit pour flûte et quatuor à cordes. Five tangos Sensations : “Despertar” et “Fear” pour bandonéon et quintette à cordes. Histoire du Tango : “Bordel 1900”, “Café 1930”, “Night Club 1960”, adaptation pour flûte, violon, guitare et bandonéon. Concerto “Hommage à Liège” pour bandonéon, guitare et quintette à cordes. Oblivion, arrangement de Jérémy Vannereau pour bandonéon, guitare, flûte et quintette à cordes.
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