Quelques jours après son concert en groupe, le musicien bahianais revient en solo pour se prêter au rituel des Chemins des songwriters. Entre confidences sur le métier d’écrire et interprétations intimistes, un autre éclairage sur son art afro-brésilien unique.
Le syncrétisme afro-brésilien de Tiganá Santana affiche une telle fluidité d’expression, une telle clarté des lignes, que son artisanat musical, tout en s’imprégnant des ressources si singulières de Salvador de Bahia, a trouvé un écho bien au-delà de sa terre d’origine. En dehors du Brésil, la beauté de son alliage guitare-voix, souvent comparée à celles de Nick Drake ou de Terry Callier, lui a même valu d’être qualifié de “folksinger”. L’appellation peut sembler impropre : elle témoigne en tout cas de l’universalité de son travail. C’est à ce titre que, quelques jours après un concert donné avec son groupe, il revient à l’Amphi en roi nu, mais aux mains pleines : pour évoquer avec son hôte Piers Faccini les rouages de cette écriture et de cette inspiration aussi farouchement solitaires que déchiffrables par tous. Le tout dans un français que ce polyglotte averti manie parfaitement. Nul doute que ces deux-là auront beaucoup à se dire…
Tiganá Santana – chant, guitare.
Chaque épisode des “Chemins” s’ouvre par une introduction musicale signée Piers Faccini. L’entretien avec l’invité est conduit par Piers Faccini et Richard Robert.
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