Dans ce troisième épisode de sa série de “concérences”, le saxophoniste Raphaël Imbert et son complice pianiste Pierre-François Blanchard content, par la parole et en musique, les très riches heures et aventures qui ont associé le jazz et le septième art.
Ils sont nés l’un et l’autre à la fin du XIXe siècle, ont suscité la fascination autant qu’ils se sont attirés le mépris, ont trouvé aux Etats-Unis le même terrain d’élection et d’envol… À maints égards, jazz et cinéma ont destins liés. Du ragtime à la musique symphonique, du be-bop et des big bands au free, de Duke Ellington chez Preminger à Ornette Coleman chez Cronenberg, de Miles Davis chez Malle à Martial Solal chez Godard, leur association a engendré une infinie variété de combinaisons. Avec sa verve habituelle et ses illustrations musicales qui font mouche, Raphaël Imbert, dans cette nouvelle “concérence” improvisée avec le pianiste Pierre-François Blanchard, raconte ces noces ô combien fécondes – les contraintes propres au septième art, loin de couper les ailes des musiciens de jazz, ayant au contraire souvent aiguillonné leur goût pour l’expérimentation.
Raphaël Imbert – saxophones, conférence, Pierre-François Blanchard – piano.
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