Deuxième épisode de cette série de conférences-récits, qui célèbre de grandes figures singulières de l’art : Richard Robert se penche sur le cas du réalisateur Jacques Rozier, auteur d’une filmographie rare, inclassable et vagabonde qui fleure bon l’école buissonnière.
Un chaînon manquant entre le cinéma vibratile de Jean Vigo, les subtiles pièces d’horlogerie de Jacques Tati et le souffle premier de la Nouvelle Vague : voilà un possible raccourci pour situer l’œuvre de Jacques Rozier (1926-2023), auteur aussi rare (cinq longs métrages en 40 ans, dont le mémorable Adieu Philippine) que foisonnant d’inventions. Mais les raccourcis, il faut bien l’avouer, conviennent mal à cet adepte du vagabondage… Dans cette conférence-récit, Richard Robert s’attache à suivre les chemins de traverse et l’inspiration ouverte à tous les vents de ce naturaliste rêveur, formaliste joueur dont l’exigence se sera tout entière mise au service d’une incomparable poésie de la durée, du hasard et de la beauté des rencontres et des relations humaines. Une véritable invitation à prendre la tangente.
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