Georges Banu est professeur émérite d’études théâtrales à l’université Paris-III-Sorbonne Nouvelle ; il est Doctor honoris causa de plusieurs universités européennes, président d’honneur de l’Association internationale des critiques de théâtre et responsable de la série Le Temps du théâtre aux éditions Actes Sud.
Il a publié un nombre important d’ouvrages et essais consacrés aux metteurs en scène européens, en particulier Peter Brook, Klaus Michael Grüber, Giorgio Strehler, Antoine Vitez et Ariane Mnouchkine. Il est l’auteur d’une trilogie autour du théâtre et de la peinture – Le Rideau, L’Homme de dos et Nocturnes (éditions Adam Biro) – et d’une autre qui réunit L’Oubli, Le Repos et La Nuit (éditions Les Solitaires intempestifs). Son ouvrage Le Rouge et or (éditions Flammarion/Rizzoli) est une œuvre de référence pour la poétique du théâtre à l’italienne. Il a consacré un essai intitulé Notre théâtre, La Cerisaie (Actes Sud) à l’œuvre de Tchekhov et un autre au théâtre japonais, L’Acteur qui ne revient pas (Gallimard).
Récemment, il a publié La Scène surveillée et Miniatures théoriques aux éditions Actes Sud, l’anthologie commentée Shakespeare, le monde est une scène et Les Voyages du comédien aux éditions Gallimard, et conçu et dirigé les ouvrages collectifs L’Enfant qui meurt (éditions l’Entretemps) et Les Voyages ou l'ailleurs du théâtre (éditions Alternatives théâtrales).
Ses dernières parutions comprennent Amour et désamour du théâtre, La Porte, au cœur de l'intime, Le Théâtre ou le défi de l'inaccompli, Tchékhov, notre prochain, etc.
Il est président du Prix Europe pour le théâtre et a lui-même reçu trois fois le prix du meilleur livre sur le théâtre du Syndicat de la critique ainsi que le grand prix de la Francophonie de l'Académie française en 2014.
À Lyon, Georges Banu a été dramaturge pour la mise en scène de L’Enchanteresse (Tchaïkovski).
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