Il est une légende du oud constantinois, l’ambassadeur du malouf et d’un patrimoine arabo-andalou qui n’en finira jamais d’étinceler : Salim Fergani investit la grande salle de l’Opéra pour un concert événement, dans lequel apparaîtra aussi la grande voix algéroise Beihdja Rahal.
Depuis plus d’un demi-siècle, le destin de Salim Fergani épouse intimement celui du malouf constantinois – branche ô combien vivace de la musique arabo-andalouse qui puise ses origines à Séville. Comme tous les maîtres, il a d’abord été un héritier, marchant dans les pas de son père Hadj Mohammed Tahar Fergani (“le rossignol de Constantine”) pour mieux perpétuer une tradition qui, dans sa voix et son oud, entrelace le populaire et le savant, la fièvre des villes et la paix des jardins. Un esprit rassembleur que ce virtuose à la justesse étincelante exprimera encore à l’Opéra, avec l’invitation sur quatre titres (dont deux duos) de la chanteuse et oudiste Beihdja Rahal, grande voix érudite et poétique de la sanâa, l’école algéroise de l’arabo-andalou.
Salim Fergani – oud, chant, Mabrouk Aissaoui – tar, chœurs, Mohamed Yahiaoui – derbouka, chœurs, Mustapha Kerchouche – violon, chœurs, Zouari Hend – kanoun, Mounir Boukhadra – flûte, ghaita.
Invitée : Beihdja Rahal – oud, chant.
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