Dans ces séances d’écoute, un(e) invité(e) sélectionne un album qui l’a marqué(e) et le présente au public. Après une introduction, l’album, qu’on peut apprécier en position assise ou même couchée, est joué dans son intégralité, dans une obscurité relative et sur un système d’écoute optimal.
En concert au soir du 11 mai avec Sébastien Boisseau (contrebasse) et Tom Rainey (batterie), ses deux partenaires du trio O.R.B.I.T., le pianiste Stéphan Oliva fera un premier passage à l’Amphi de l’Opéra à l’heure de midi, pour partager avec le public son “Disque du siècle”. Il a choisi une exquise suite pour big band signée Duke Ellington, qui l’a ficelée avec son fidèle complice arrangeur Billy Strayhorn.
Empruntant son titre à des vers tirés du Songe d’une nuit d’été, Such Sweet Thunder (1957) célèbre Shakespeare, son œuvre-monde et ses personnages universels : un hommage en douze mouvements ébouriffants, dans lesquels s’illustre une formidable escouade de solistes – de Cat Anderson à Paul Gonsalves, de Johnny Hodges à Quentin Jackson.
Plus de soixante après son jaillissement, on pourra vérifier à l’Amphi que ce “déferlement de nuances et d’éclats” (selon les mots du critique Alex Dutilh) n’a rien perdu de sa force ni de sa fraîcheur.
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