Fils d’un pasteur d’Ipanema, le carioca Jonathan Da Silva a grandi dans une communauté d’anciens prisonniers et d’artistes convertis. C’est sous le regard bienveillant de Wanda Sa – une des icônes de la bossa nova – qu’enfant, il égrène ses premières notes de guitare. Influencé par son père, mélomane et collectionneur de disques en tout genre, il se plonge dans la pratique des musiques brésiliennes – capoeira angola, maracatu, samba de roda, coco de roda – et à l’âge de 18 ans débute une carrière d’artiste itinérant qui le mènera à Lyon, bien des années plus tard. Son nouveau projet, Joao Selva est le fruit d’une collaboration avec le bassiste et producteur Bruno « Patchworks » Hovart : une plongée dans l’univers tropicaliste des années 70 qui mêle samba, soul, disco et funk vintage. Leur premier album, Natureza, a des échos de Jorge Ben et Gilberto Gil, sans un brin de nostalgie mal placée.
En partenariat avec le CMTRA